lundi 10 février 2014

Le bonheur en trois temps 2/3


Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur – Albert Camus

Dans mon dernier mot du bonheur en trois temps, j’ai décidé de vous partager un truc que je pratique régulièrement. L’avez-vous essayé? Avez-vous vu une différence dans votre quotidien?

Le plus ironique, c’est que ce matin j’ai dû y faire appel. Comme tout le monde, y’a des matins où j’ai les blues, alors c’était encore plus important que je réalise chaque instant de pur bonheur. On ne se rend pas toujours compte comment c’est agréable de vivre l’instant présent et de profiter des joies de la vie quotidienne, comme se trouver un stationnement au centre-ville en même pas 5 minutes, se souvenir que ce soir je vais recevoir ma première reconnaissance Tocara, le magnifique levé du soleil (d’ailleurs j’aurais dû le prendre en photo pour le partager avec vous), etc. Bref y’a plein de moments qu’on peut juste savourer et être heureux.

Par contre la psychologie du bonheur n’est pas venue du jour au lendemain. Il a dû se faire son petit bonhomme de chemin. Dans le domaine de la psychologie, on cherche souvent à comprendre ce qui va mal chez l’être humain.  Pourquoi toujours s’attarder sur le malheur de tous et chacun? Pourquoi ne pas analyser ce qui va bien chez l’être humain? Car dans notre société, oui certaines personnes ont un mal de vivre qu’il faut comprendre pour mieux guérir, mais qu’en est-il de monsieur et madame tout le monde qui va bien dans leur petite routine? C’est ce que Martin Seligman est venu à se poser comme question pour en arriver à ce qu’on connait de la psychologie positive.

Toutefois, avant Martin Seligman, il y a eu de grands philosophes qui ont apporté l’idée du bonheur. Aristote fait partie du nombre et au travers des siècles nous avons eu David Hum, Emmanuel Kant qui ont apporté leur idéologie, mais ce n’est pas avant les années 1960 qui le psychologie positive a fait ses premiers pas. En fait, c’est la suite du mouvement humaniste à la même époque qui à développer la doctrine du « potentiel humain » Un dénommé Abraham Maslow à été le premier à utiliser le terme « psychologie positive » dans un livre intitulé Motivation and personnality en 1954.

Par la suite, Monsieur Seligman s’est penché davantage sur la question pour devenir le précurseur du mouvement de la psychologie positive en ayant pour premier objectif de publier un manuel diagnostique de « ce qui va bien chez la personne ». Tout parce qu’un jour sa fille lui avait répliqué : « si j’ai été capable de cesser de pleurnicher à cinq ans, à ton âge, tu peux cesser d’être grincheux. »

Ce n’est qu’un simple petit tour d’horizon de l’historique que j’ai pigé dans le livre Le bonheur extraordinaire des gens ordinaire de Lucie Mandeville. Bien sûr j’aurais pu élaborer, mais je voulais simplement vous donner un aperçu. Je vous invite à lire les ouvrages de Lucie Mandeville pour en connaître d’avantage.

Saviez-vous que?
Que les événements suscitant des émotions positifs sont moins marquant parce qu’il n’entraîne pas que l’on change quoi que ce soit dans nos habitudes de vie. C’est aussi dû à l’amygdale (pas l’organe dans la gorge, mais un groupe de neurones situé dans le lobe temporel) que nous réagissons davantage à tel ou tel émotion. Exemple : on estime  une à deux secondes est requises pour prendre conscience qu’un repas  est savoureux.

Un couple devrait utiliser un ratio de 5 pour 1 pour augmenter les chances de survie du couple. 5 compliments pour chaque reproche. (pas juste à la St-Valentin, mais en tout temps)

La dopamine est l’hormone du bien-être. Souvent sécrété lors nous mangeons un bon plat, faisons l’amour, s’amusons,  obtenons une promotion, s’émerveillons devant un coucher de soleil. (de là l’idée des 5 petits bonheurs par jour)

La sérotonine, hormone sécrété lors d’activité physique intense pendant au moins 30 minutes apporterait aussi un bien-être.

50% du bien-être est dû à l’hérédité, 40% à nos choix et 10% au facteur sociodémographique

Venez-vous d’une famille heureuse ou grincheuse? Mais malgré ce 50% dû à l’hérédité, comment peut-on faire partie de ces gens ordinaires qui vivent un bonheur extraordinaire? La suite dans mon prochain blogue J

Référence: Mandeville, Lucie (2010), Le bonheur extraordinaire des gens ordinaires. La psychologie positive pour tous, Montréal: Les Éditions de l'Homme 298 p.

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